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jeudi 29 août 2013
mercredi 28 août 2013
Au musée de l'alpinisme...
Ah ! "la Lépiney" au Trident!
Cela faisait un moment que j'avais repéré cette voie et que j'avais envie d'aller lui rendre visite... Aller faire cette voie me tentait pour l'esthétisme du sommet auquel elle conduit et surtout pour son caractère historique...
Ouverte en 1919 par Lépiney, M.Damesme et Alice Damesme (une nana dans la cordée, l'idée me plait bien!) et surtout sans pitons à cette époque là et c'est ça le plus impressionant. Vu du bas les différentes faces semblent bien raides, il fallait oser s'y lancer! Trop malins ces anciens... le cheminement est astucieux, la voie suit une ligne de faiblesse qui remonte l'aiguille selon un genre de colimaçon, c'est génial!
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Passage de la rimaye et attaque de la voie |
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Sylvain dans L1 |
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Dans L2 |
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Arrivés sur les vires |
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Une cordée au Grand Cap |
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Dans la longueur clé... 5+ |
Le caractère aérien se fait aussi sentir lorsque qu'il faut accéder au sommet ou encore lorsqu'il faut aller attraper la ligne de rappels par une traversée en mode "funambule"! Dément!
Enfin la descente dans "Les Intouchables" me permet de découvrir des lignes de fissures parfaites, il faudra revenir!
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Traversée jusqu'au sommet Sud |
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Sommet! |
Il faut dire aussi que j'étais en excellente compagnie! Une super journée avec Sylvain et Mathieu...
Merci les gars :)
mardi 27 août 2013
Stage été GEAN "Acte 2"
La fin de semaine
offre un bon créneau météo, après quelques jours à zoner dans la biblio de
l’Ensa à la recherche de topos et d’idées de projet d’expé, nous revenons à
notre première idée : aller en face sud du Mont Blanc.
Je ne connais pas
trop le coin mais ma première visite l’été dernier à l’envers du Mt Blanc m’a
permis d’avoir petit aperçu des lieux : Arête du Brouillard, Pilier Rouge
du Brouillard, Inominata, Frênay…
Aussi retourner sur
le versant Italien m’emballe bien !
Il a neigé pas mal
ces derniers jours, le meilleur compromis nous semble être de grimper au Pilier
Rouge du Brouillard puis de poursuivre par l’arête du Brouillard jusqu’au Mont
Blanc de Courmayeur pour finir au Mont Blanc ! Nous sommes nombreux, nous
nous partagerons donc dans deux voies différentes : Voie Bonatti pour nous
(en 2 jours) et voie Gabarou Long pour les copains (en 3 jours).
La montée au bivouac
d’Eccles est déjà une petite course complète à elle seule : plus de 2000m
de dénivelé, un sentier, des échelons genre via ferrata, une moraine, un
glacier, des crevasses à contourner, une arête de neige et enfin quelques
petits pas de mixte…
Quand tout ça est
avalé, il n’y a plus qu’à espérer en poussant la porte que cela n’affiche pas
complet. Nous avons de la chance, les 2 palaces d’altitudes sont quasiment
vides. Nous nous installons dans le premier refuge (le plus vieux, 9 places)
pendant que deux d’entre nous montent au second refuge (6 places) quelques
mètres plus haut…
Je trouve ce petit
bivouac accroché à cet éperon rocheux vraiment sympathique. Ce n’est pas très
spacieux mais avec un peu d’organisation on y arrive, il suffit de ne pas tous
être debout en même temps et de ne pas avoir oublié quelque chose dans son sac
quand tout le monde est assis !
Le lendemain matin vers
5h, nous mettons les fesses dans le vide pour un premier rappel qui nous permet
de prendre pied sur le glacier, un second rappel sur corps mort pour passer un
mur de glace du genre déversant !
Aujourd’hui je fais
cordée avec Steph et mon copain Juju (on va bien rigoler !)
Il ne fait pas bien
chaud quand on attaque la voie, Julien se lance dans les premières longueurs qui
réveillent un peu…
Heureusement le
soleil ne tarde pas à arriver, ça nous réchauffe un peu et je prends la tête
quelques temps…
Le rocher est très
bon, les longueurs sont belles, la grimpe agréable… Sans être extrême, c’est
quand même assez raide et avec le sac à dos, le 5c me parait parfois un poil
plus dur !
Les heures passent
et l’espoir de prendre la benne le soir même s’éloigne, pas grave !
Julien reprend la tête pour les dernières longueurs qui nous mènent au sommet du pilier où vers 14h, on découvre l’énorme cairn qu’il nous reste à gravir jusqu’àla Pointe Louis Amédée où nous
nous rejoindrons (enfin) l’arête du Brouillard, on n’est pas arrivé !
Julien reprend la tête pour les dernières longueurs qui nous mènent au sommet du pilier où vers 14h, on découvre l’énorme cairn qu’il nous reste à gravir jusqu’à
Vers 19h30, nous sommes au sommet du Mont Blanc, 2ème fois en 10 jours et 2ème fois que je suis ici avec mon pote Juju ! On est bien contents, ça commençait à être long cette foutue arête !
On prend rapidement
le chemin de la descente : Vallot, Gouter, Tête Rousse… Sortir tard au
sommet a pour avantage d’avoir en cadeau un beau couché de soleil… et de faire
de belles photos !
A 22h30, on est au
refuge de Tête Rousse, à 22h32 on est au lit ! Enfin !
samedi 24 août 2013
Stage été GEAN "Acte 1"
Pour ce nouveau
stage, le terrain de jeu sera : le massif du Mont Blanc !
Alors que la météo
est plus que correcte à Chamonix depuis le début de l’été, nous tombons sur LA
semaine de mauvais, il en fallait bien une et ben… c’est celle la ! Pas de
chance !
Nous arrivons quand
même à trouver deux fenêtres météo, en début et en fin de semaine pour aller
faire un tour en montagne.
Dès lundi matin,
nous fonçons en Italie, direction le Grand Capucin ! Je n’ai encore jamais
grimpé sur cette énorme aiguille de granit orangé et je suis donc super
contente de découvrir les lieux, même si j’ai un peu peur que ça grimpe un peu
(trop) pour moi, vu mon niveau du moment en escalade !
Nous choisissons de
partir dans « La Directe
des Capucines », voie moins classique que certaines autres et qui ne
nécessite pas de remonter un couloir miteux avec des cailloux qui descendent à
200km/h !
Aujourd’hui, nous
grimpons entre filles, je suis encordée avec Ingrid.
Nous attaquons un
peu à gauche du départ original pour cause de grosse rimaye puis en une ou deux
longueurs vers la droite, nous rattrapons la voie. Le caillou est bon, il fait
chaud, c’est cool !
Une petite variante
dans un dièdre/fissure à gauche en gros 6c me vide mon capital bras ! Nous
croisons la Bonatti
puis nous arrivons aux longueurs dures de
la « Directe des Capucines », 6c puis 6b, dièdre puis
traversée, pieds choucroutes, sous un toit où nous posons (enfin) nos n°4 et
n°5 ! Et oui, du matos on en a : 2 jeux de camalots avec deux n°4 et
n°5, un jeu de C3…
Arrivées sur les
terrasses, nous choisissons de sortir par la Bonatti , même si ça grimpe plus, plutôt que de
basculer en face nord car ça commence vraiment à cailler. On est parti light,
une doudoune pour deux, parfait !
Les dernières longueurs sont magnifiques mais on a vraiment trop froid pour grimper en libre, en plus il est tard, l’heure tourne et les nuages avancent ; maintenant il faut sortir !
Les rappels
s’enchainent dans « L’écho des alpages » qui, au passage, semble être
une super belle ligne…
Un peu de marche et
retour tardif au refuge vers 22h !
C’était ma première
visite au Grand Cap’, à quand la prochaine ?!