jeudi 30 novembre 2023

La compet' de Mt Horrible !...Escal'A2roues#133




Ça vous est déjà arrivé de vous retrouver dans un coin où les sites de grimpe ne courent pas les rues ? Et de devoir chercher mille astuces pour rendre une journée sur un spot de grimpe pas terrible en une journée plus attractive ?

Si oui, je veux bien vos idées, si non, en voici une !


Recette pour une compet' parfaite :

*Prenez tout d'abord un petit secteur du joli nom de Mt Horrible,

*Trouvez 3 grimpeurs motivés,

*Faites en sorte qu'ils soient présentables pour passer à la TV.


*Commencez par purger le site, cette activité faisant également office de cérémonie d'ouverture de la compétition (pensez à filmer pour la rediffusion sur YouTube !)




*Répertoriez et sélectionnez les lignes les plus logiques et les plus belles fissures,


*Nommer une voie en honneur de l'événement et de l'ambiance : RTM = Restauration des Terrains en Montagne


*Fixez ensuite quelques règles du jeu :

Ce sera un challenge par équipe de 3 consistant à enchaîner à vue toutes les voies du secteur. Affinez un peu la stratégie au sein de l'équipe. Pour chaque voie :

1 grimpeur grimpe en tête en posant les protections

1 grimpeur grimpe en tête sur les points en place

1 grimpeur grimpe en second pour déséquiper

Et on change à chaque fois.



*Gérez un peu l'organisation : ravito, supporters, assureur, photographe et 1 corde fixe à installer pour la descente, aucun relais n'étant en place.

Ça donne une compétition 100% coopérative et 100% trad !




Voilà un petit jeu débile pour transformer avec un peu d'imagination une banale journée de grimpe dans un mini secteur sans prétention en véritable défi où tu finis la journée super tard, avec les bras bien lourds et les joues fatiguées à force de rigoler !


Bilan et bonus de la journée : on finit tous les 3 sur le podium !

Merci les gars de m'avoir suivi dans ce délire !

A

lundi 27 novembre 2023

Escal'À 2 roues en Hte Savoie chez Vélôpito !...Escal'A2roues#132





Yo les Haut Savoyard(e)s !

Vélôpito nous accueille à la suite de leur assemblée générale à Thônes le 1er décembre pour une projection du film Escal'À 2 roues suivi d'un moment d'échanges en live !


C'est ouvert à tous et la participation est libre !

Vélôpito, c'est un atelier de réparation vélo participatif, une chouette asso à découvrir !!

Toutes les infos pour la soirée par ici :

♡Quand:

Vendredi 1er décembre.

♡Où:

Maison des associations à Thônes rue du clos 74230 Thônes.

Salle Chamossière/Glapigny.

♡Rdv à 18h30 pour ceux et celles qui souhaitent assister à l'AG de Vélôpito et discuter du projet.

À partir de 19h45 accueil et installation pour visionnage du film prévu à 20h

Suivi du Visio vers 20h45 + petit verre offert à la fin par l'asso!

samedi 25 novembre 2023

Caving in New Zeland.!...Escal'A2roues#131



Pour voyager 3 minutes sous terre sans risquer de se cogner la tête ni de rester coincer dans une étroiture, c'est par ici :

mardi 21 novembre 2023

Intermède à 4 roues...!...Escal'A2roues#129





Définitivement les systèmes de visa et de temps impartis dans chaque pays ne sont pas fait pour les voyageurs escargots comme nous.

Encore moins pour les voyageurs lents qui perdent encore du temps dans leurs déplacements en s'arrêtant, en chemin, pour faire des acrobaties sur du rocher .

Une fois encore nous voici poussés dehors par un visa touristique de 3 mois qui expire. S'il est parfois simple de franchir une frontière terrestre et faire un saut de puce dans le pays voisin afin de refaire une nouvelle entrée dans le pays précédent et remettre à zéro son visa, cela s'avère beaucoup moins simple lorsque l'on se retrouve sur une île.

On aurait pu tout simplement décider de quitter le pays et de continuer notre chemin vers le suivant, mais c'était sans compter qu'on avait encore une tonne de choses à découvrir en Australie. Parmi celles-ci, une petite île et de fascinantes formations rocheuses aux airs de bout du monde: la Tasmanie. Traverser la planète et passer à côté de ces merveilles sans s'y arrêter devenait de plus en plus inenvisageable.

Il a donc fallu ruser et mettre aussi quelques- unes de nos convictions de côté pour trouver un moyen de nous retrouver à nouveau en Australie avec un visa tout neuf et à une saison optimale pour aller visiter la Tasmanie.

Les idées les plus farfelues nous sont venues à l'esprit : Traverser l'Australie en train pendant des jours, rejoindre la côte nord et nous rendre en bateau vers l'île de Timor, passer quelques jours à la plage et refaire le trajet en sens inverse. Aller à la nage en Nouvelle-Calédoni,e visiter un ami d'école et revenir en pirogue ou encore s'envoler dans une fusée pour un aller-retour express sur la lune.

Finalement un pays assez proche, deux grandes îles voisines, une visite à ma grande cousine, pas vue depuis des lustres et l'appel des grosses montagnes sont apparus comme une solution relativement raisonnable.


C'est dans ces circonstances que nous nous sommes retrouvés à sauter dans un avion pour la Nouvelle-Zélande après avoir acheté les billets les moins chers du marché.

Ceci était synonyme d'horaires à la noix, de ponctualité de ces derniers toute relative et que chaque gramme de bagage est compté.

Afin d'alléger considérablement la chose, les vélos resteront dans un grand hangar à Melbourne durant cet interlude et par cette même occasion un bout de notre liberté chérie également.

Nous voilà, tels deux voyageurs à deux pattes partant en vacances. Nous voici tels deux backpackers partant à la découverte du monde... à une énorme différence près : nous n'avons pas de sac à dos et le seul grand contenant que l'on ait réussi à se faire prêter est une grande valise en plastique avec une seule roulette sur deux en état de marche. Mobilité réduite, d'autant plus quand on sait que celle-ci est plombée par du matériel d'escalade et de bivouac. Comment ça, les gens voyageant avec des valises ne bivouaquent habituellement pas ?




Ajoutez à cela une tente aux arceaux brisés quelques jours avant notre départ d'Australie et le prêt d'un autre abri de toile vraiment minimaliste : Nous sommes tels deux SDF avec une valise à roulettes pour deux.Ces vacances en valise, furent pour nous une grande première et peut-être sûrement une grande dernière. Comment perdre sa mobilité en acquérant un tel objet ? Comment perdre sa liberté en abandonnant momentanément deux vélos ?

C'est ainsi que nous débarquons à Auckland fin octobre.

Il n'est jamais trop tard pour prendre un virage à 180° dans sa vie !

De bien drôles de vacances dans les vacances allaient, alors, s'offrir à nous : une autre forme de voyage dans le voyage, un intermède à quatre roues, une pause pour les mollets, une parenthèse motorisée, un changement de rythme, de décor, de climat et de moyen de locomotion... il n'en fallait pas plus pour dévarier deux cyclovoyageurs.


Par chance, après une traversée de l'île du Nord en mode valise&autocar sous une pluie battante, nous débarquons à Whanganui chez ma cousine Lauriel.

Cela fait des années qu'elle habite avec ses enfants chez les kiwis sans que je n'ai jamais eu l'occasion de la visiter. C'est désormais chose faite !




Après quelques journées partagées, nous retrouvons une nouvelle forme de liberté de déplacements en transformant sa voiture en camping car, nous sautons ensuite dans un ferry : À nous l'île du Sud !

À suivre ...

mercredi 15 novembre 2023

Cadeau cyclo-solidaire!...Escal'A2roues#128




Les fêtes approchent !

Vous aimeriez à la fois offrir un petit cadeau fait main (et avec amour) et soutenir deux voyageurs dans leurs aventures à deux roues ?

Avec le cadeau cyclo-solidaire, c'est possible !


En achetant et en offrant des boucles d'oreilles en céramique (crées avant mon départ), vous participerez à l'aventure d'Escal'À 2 roues en nous aidant à donner quelques coups de pédales de plus et ainsi boucler cette boucle autour du monde !


Comment ça marche ?

- 2 formes de boucles d'oreilles différentes ("dormeuses" ou "puces") et aussi des bagues.

- plein de modèles différents

- des petits prix (entre 7 et 14 €)

- des envois possibles (+ 1,5€)

Comment faire ?

Mon petit lutin de maman est prête pour noël, il suffit de lui envoyer un message par whatsapp, elle vous envoie les photos des modèles disponibles, les tarifs et un rib. Vous choisissez vos préférées, vous faites un virement et hop ! Elle met ça dans une enveloppe et c'est parti pour un aller simple direction le pied du sapin !

Ça vous dit ?

C'est par là -->

0685364930

patricia.clemencon@gmail.com




Merci à vous !

vendredi 10 novembre 2023

Grimpe saveur "Vegemite".!...Escal'A2roues#127









Quels points communs voyez-vous entre la grimpe à Arapiles et un pot de "Vegemite" ?


À priori, aucun.


L'une est une activité de loisir qui consiste à escalader un bout de rocher à partir duquel il faut ensuite trouver un moyen de redescendre dans un joli coin Australien quand à l'autre c' est un aliment qui se tartine sur un simple bout de pain.


Vous ne connaissez ni l'un ni l'autre ? Et vous vous dites que cette devinette est un peu tirée par les cheveux ?!


Je vous l'accorde et je vous dois bien quelques petites précisions...


La "Vegemite" est une espèce de pâte à tartiner étrange. Un petit bocal en verre marron, une étiquette rouge et un couvercle jaune. Une couleur sombre, une consistance lisse et brillante, une odeur peu attrayante, un goût très très salé... Visuellement, c'est un peu comme tartiner du cirage à chaussures sur du pain. Gustativement, c'est une expérience qui, de mon point de vue, n'est pas complètement inintéressante.




La population Australienne semble clivée en deux : les amateurs de Vegemite et puis ceux que cet aliment, aux allures de pétrole en bocal, dégoûte radicalement.


Quant à la grimpe au pays des kangourous et plus particulièrement sur cette mythique paroi d'Arapiles, on peut dire qu'elle a également son petit caractère bien trempé. Le petit jeu de la varappe australienne consiste à trouver un itinéraire "logique" pour prendre de la hauteur dans du rocher toujours raide, parfois lisse et souvent compact.






La première règle du jeu est de trouver l'enchaînement de mouvements parfaitement adaptés pour rejoindre le sommet de la voie sans chuter ni se reposer sur un point d'assurance, la seconde étant d'assurer sa propre (et toute relative) sécurité en plaçant soi même ses protections.






Le plateau de jeu étant, lui, du grès plus ou moins cuit (et donc plus ou moins glissant), vierge de tout point fixe pouvant servir à s'assurer : équipement minimaliste de rigueur !



Évidemment ces deux règles fondamentales se retrouvent grandement liées : on n'a forcément moins envie de chuter sur des protections amovibles. Ainsi une partie peut parfois prendre des allures de véritable petit combat. Pas tant au sens physique, encore que les bras et les mollets sont quelquefois mis à rude épreuve mais davantage au sens cérébral du terme.

Il s'agit quelquefois d'une véritable bataille philosophique entre le "ça", la "réalité", le "moi" et le "surmoi". Chacun tirant la couverture à lui et essayant d'imposer son point de vu,e en usant d'arguments tous plus farfelus les uns que les autres. L'envie, la folie, la curiosité, la sagesse et la raison réunis sur un même ring de boxe !



À ce petit jeu "en marge d'une société qui prône le risque zéro", il y a de nombreuses cartes à disposition dans la pioche :

"coinceurs câblés bien coincés !" ; "good friend !" ; "trop peur passe ton tour !" ; "bon bac pour se reposer et souffler !" ; "bonus : Relais en place !" ; "micro câblé qui fait flipper !" ; "bonus point en place : stopper bloqué !" ; "carrot bolt en vue !" ; "friend moisi, passe ton chemin !" ; "bras en compote, passe ton tour et repose toi !" ; "pieds sur une vire, respire !" ; "Chouette ! Fissure parfaite !" ; "coincement douloureux !" ; "Mauvaise surprise, pas de prise !" ; etc...

Et j'en passe des vertes et des moins mûres !

Évidemment, vous vous en doutez, on compte un plus grand nombre de certaines cartes que d'autres...



Ainsi on se retrouve parfois à réaliser de véritables guirlandes de micro cablés pour une fois, arriver au sommet encore tremblant et transpiran pour se rendre compte qu'il faut encore trouver de quoi bricoler un pseudo relais avec le peu de matériel restant à disposition sur notre baudrier, faire monter son second et trouver un moyen de redescendre sans abandonner aucun élément de son rack de matériel.



De la même sorte que beaucoup de gens n'apprécient pas la "Vegemite", tous les grimpeurs ne sont pas amateurs de ce style d'escalade épuré !



Quand les premiers colons ont débarqué ici à la fin du XVII ème siècle, ce n'était probablement pas dans l'intention ni d'ouvrir une usine de Vegemite, ni dans l'idée de s'accaparer les falaises des Aborigènes.

Tous ces gens attirés par ce nouveau monde espéraient plutôt fuir les crises qui sévissaient alors en Europe, accéder à la propriété et acquérir des terres à cultiver...

Mais d'où venaient tout ces nouveaux arrivants aux visages pâles, sortant de gros bateaux avec leurs valises en carton et que les Aborigènes ont probablement observé un brin étonnés ? Ces autochtones auraient-ils pu imaginer qu'aussitot arrivés, aussitôt servis, ces grands mecs roux et palichons se sentiraient si vite comme chez eux et les massacreraient sans état d'âme ?

Quitter son Royaume Uni natal pour commencer une nouvelle vie au pays des koalas, en voilà une drôle d'idée. Dans leurs bagages, ces britanniques ont inévitablement amené leur vision du monde, un bout de leur société, leur langue, leurs boissons, leurs maladies, leurs goûts culinaires mais aussi leurs sens bien connu de l'aventure.

Et c'est bien en se penchant de plus près sur ces deux derniers points que l'on peut envisager une prétendue solution à la petite devinette capilotractée.

Dans leurs valises, de la "Marmite". Une pâte marron fabriquée à base d'extrait de levure, au goût salé très prononcé et se dégustant étalée sur du pain. Un goût de Viandox ou de Bouillon Kub sur une tartine. La "Marmite" anglaise étant sans aucun doute la grand-mère de la "Vegemite" australienne.

De la même sorte qu'il faut un certain sens de l'aventure pour oser s'élancer dans un mur compact à la recherche de la moindre anfractuosité avec son gros jeu de stoppers accroché au baudrier, il faut être un peu "aventurier des papilles" pour oser planter sa cuillère dans un pot de pâte à tardiner salée qui dégoûte tous les gens autour de vous.


Ceux qui ont déjà grimpé au Royaume-Uni ou fréquenté des grimpeurs ou des alpinistes britanniques devraient sans difficultés entrevoir quelques similitudes en matière d'éthique. La grimpe en Australie est véritablement à l'image du style anglo-saxon à une différence majeure près : la hauteur. Sans exagérer, une falaise comme Arapiles équivaut en hauteur à 5 ou 6, parfois 10 rochers du Peak District empilés les uns sur les autres. On pourrait voir ça comme une chance, un cadeau de la nature mais lorsqu'il s'agit d'une activité au cours de laquelle, en cas de chute et avec des points de protection qui choisiraient de suivre le même mouvement descentionnel, le risque de s'écraser au sol est grand. Aussi je me demande s'il est plus avantageux de s'écraser de 6 ou de 60 mètres de haut ?


Alors oui, l'influence british est incontestablement, un gros point commun entre "Vegemite" et éthique de la grimpe australienne mais ce n'est pas tout...

On a beau aimer l'un et l'autre, apprécier ce drôle de petit jeu ou cet étrange aliment, on peut rencontrer un sentiment assez similaire et contradictoire dans les deux cas . Sur le moment, on ne saurait pas vraiment dire si on apprécie ou non.

Avoir de la "Vegemite" sur le bout de sa langue, c'est un peu comme se retrouver dans une position précaire, loin au dessus de son dernier petit coinceur. D'un côté, c'est fort en bouche, d'un autre côté, c'est un peu flippant. Bref, ce n'est pas le meilleur des moments à passer.En toute honnêteté, on pourrait se demander pourquoi s'imposer de telles épreuves. Je n'en ai pas la moindre idée mais ce que j'ai constaté, c'est qu'une fois la dernière bouchée avalée ou qu'une fois la voie terminée, tout s'adoucit subitement. Une fois le sel et la peur dilués, un goût plus agréable reste en bouche et déjà la mémoire ne sélectionne que les meilleurs souvenirs.

Il semblerait même qu'un petit goût de "reviens- y" ne tarde pas à pointer son nez : Quel paradoxe !


Et voilà qu'au risque de se casser les dents, vous vous rencordez, vous réorganisez votre porte matériel et vous vous apprêtez à repartir illico dans la ligne suivante mais avant ça...

Vous reprendrez bien une petite tartine de Vegemite ?!?!





jeudi 9 novembre 2023

Dix sept et dix huit mois !126



Un dix-septième et un dix-huitième mois sur la route, ça donne à peu près ça :◇ 19 pays ()


◇ 12776 km ◇ Une 16ème capitale ◇ Du vélo , 1 avion , 1 bateau, de la voiture


◇ Pas mal de pluie ◇ Une tente cassée


◇ 7 koalas , des milliers chauve-souris , des pingouins , des otaries , des kangourous des milliards de vaches , de moutons et un escargot géant







◇ Des montagnes


◇ Des volcans


◇ Des arcs en ciel


◇ Une projection de film ◇ Une projection et visio en France


◇ Une séance d'escalade en salle ◇ 24 journées en falaises


◇ 1 journée de bloc


◇ 9 spots différents


◇ De la spéléo


◇ De l'alpinisme


◇ 7 musées


◇ Une cousine et un petit cousin retrouvés


◇ Des japonais retrouvés 6 mois plus tard et des voyageurs retrouvés un an après


◇ Des rencontres


◇ 3 anniversaires ◇ Un début de printemps

◇ Des fleurs et des plantes multicolores 🪻


◇ Des grandes forêts


◇ Du bricolage

◇ Une livraison de vêtements et de matériel ◇ Une nouvelle coupe de cheveux 🪮


◇ Des petits dessins et un troisième carnet terminé


◇ Une bonne nouvelle