dimanche 26 juin 2022

La vie au ralenti à Geyikbayri •Escal'A2roues#12•

Pris dans une espèce de course contre la montre pour essayer de prendre de vitesse l'été qui déjà, en cette fin de mois de mai, semble bien motivé à s'installer... à Geyikbayri, c'est la résilience (et oui, ce mot à la mode) que nous avons appris !

Les journées de grimpe à Datça, aussi géniales niveau grimpistique qu'éprouvantes niveau calorifique, nous ont laissé comprendre que si on voulait espérer grimper encore un peu avant de continuer le voyage et d'abandonner tout notre matériel, il ne fallait pas trop traîner. Autrement dit, il n'était peut-être pas question de faire des tours et détours de bicyclette et de passer des jours et des jours à défier les 7000m de dénivelé et à parcourir les 500 km nous séparant de la région d'Antalya. Aussi après moultes réflexions éthiques, écologiques, humoristiques, thermiques et physiques, la raison du grimpeur l'a emportée sur celle du cycliste.
On pédalera plus tard, la grimpe d'abord !!
En sautant dans un bus de nuit en direction d'Antalya, on gagne ainsi quelques jours de printemps qui, espérons le, nous seront précieux !

Il est 5h du matin lorsqu'on débarque à Antalya où l'ambiance n'est, avouons-le, pas franchement fraîche. On prend aussitôt la route en direction de Geyikbayri, un des plus fameux spot de grimpe turc. Après quelques efforts et pas des moindres, pentes à 13% au menu, on finit par arriver à destination, avec les jambes un peu en compote et avec un sacré coup de chaud sur le casque. A cet instant, on se dit que les montées turques c'est du sérieux et que s'il fait déjà si chaud à 9h du mat', ça risque d'être compliqué !

On peut maintenant le dire : "Geyikbayri, on n'a pas tout compris !"
Geyikbayri, des falaises de toutes les orientations, rocher gris, blanc et oranger, concrétions, grottes, peu d'approche, petite rivière qui coule au milieu, joli camping, ouverture des voies relativement récente... sur le papier, tout semble parfait ! Dans les faits, très chaud, trop chaud. Les grimpeurs semblent d'ailleurs avoir déserté les lieux pourtant il semble en rester quelques-uns qui traînent là au camping... des durs à cuire ?

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