jeudi 29 décembre 2022

Nos vélos •Escal'A2roues#52•


Vous êtes quelques un(e)s à vous/nous demander quel style de vélos nous avons choisi pour nous emmener jusqu'ici !
Alors voilà... Je vous ai fait un petit dessin !

Nous avons des vélos finalement très basiques. Des cadres en acier, qui peuvent être ressoudés n'importe où si nécessaire. Assez lourds donc, environ 17kg pour les pépères !

Pas de suspension qui pourrait les fragiliser même si on aurait parfois bien apprécié davantage d'amorti notamment sur les pistes du Pamir ou du Nord de l'Inde.

Vive la tôle ondulée et la sensation d'être dans un mixeur géant ! Bras qui vibrent et dents qui claquent...

Ne pas avoir d'amorti demande un temps d'adaptation, un gros caillou sur une piste, un bon trou ou un ralentisseur mal signalé et il arriverait vite que le guidon nous échappe !

Des porte-bagages à l'avant et à l'arrière pour les sacoches, une petite lumière devant et derrière (rechargeable par dynamo sur moyeu) lorsque les réveils sont matinaux, lorsque la nuit arrive trop tôt ou lorsque le spot de bivouac tarde à se laisser trouver.
Un guidon papillon pour varier la position des pattes avant ou un simple guidon droit.
Un bon p'tit rétro pour jeter un œil sur tout le trajet déjà effectué et les chauffards un peu allumés à la vodka qui aiment un peu trop la proximité.

Une béquille pour l'un et deux pour l'autre. Le tout est que le vélo tienne debout.
Un chargeur Usb avec un système de dynamo pour recharger les batteries (à condition de pédaler assez vite (12 km/h) et longtemps !).

Des garde-boues pour les jours de pluie et les grandes flaques !

Un pouet-pouet et une sonnette mais on peut largement s'améliorer sur ce point pour concurrencer les klaxons indiens ! 

Des sacoches "Ortlieb"... 5L au guidon, 12,5L à l'avant, 25 et 35L à l'arrière, un sac étanche en travers et l'affaire est dans le sac !

Des selles en cuir "Brooks" qui coûtent cher mais qui étaient déjà sur les vélos quand on les a achetés de "segunda mano". Se sont-elles faites à nos fesses, ou serait-ce nos fesses qui se sont faites à ces selles ? On n'a toujours pas éclairci le mystère ! Toujours est-il que quand nous roulons régulièrement, nous n'avons pas mal au cucu !
Pas de short de cyclistes ou de couvre-selle en gel...

Selles en cuir et humidité ne.font pas bon ménage. C'est à dire que si l'on s'assoit sur ces selles alors qu'elles sont mouillées, celles-ci vont se déformer de façon irréversible. Dommage, après toutes ces heures à les roder !
On peut une fois sèche, tenter de les retendre un peu, sans que cela semble ni simple, ni vraiment efficace...

On croise vraiment beaucoup de cyclistes portant des casques. On ne peut pas dire qu'on ait vraiment fait le pas de pédaler avec quelque chose sur la tête. Sauf situations très exceptionnelles où on se sent un peu en danger, le reste du temps ils restent sagement accrochés aux porte-bagages. Peut-être des casques de vélos seraient plus supportables, plus aérés que les casques d'escalade...

Nous avons néanmoins opté pour des gilets fluo allégés au maximum grâce à quelques coups de ciseaux, à une machine à coudre et aux doigts de fée de Bruno. Nous les avons portés de temps en temps. Ça nous permet d'être vus de loin et aussi de pédaler torse nu en faisant semblant d'être un peu habillés dans les pays où le rapport au corps n'est pas vraiment neutre. J'ai ainsi pu pédaler en brassière par 40 degrés en Turquie !
Les pneus, des "Swalbe Marathon" que l'on gonfle et que l'on dégonfle suivant le terrain et l'altitude pour optimiser l'amorti. Visiblement increvables... On aura été crevés avant eux !
Le fait d'avoir des vélos identiques permet de mutualiser les pièces de rechange et d'emporter aussi la même boîte à outil. Pratique !
Et sinon ces vélos allemands ont un petit nom bien frenchies, ils s'appellent "vélo de ville". On roule avec partout, partout, partout... et finalement presque pas en ville ! 
Voilà, vous savez tout ! 

Reste plus qu'à appuyer sur les pédales !



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