Qui l'eut cru !?!
Cahier de grimpe...
vendredi 7 novembre 2025
Par monts et par vaux... Par monts et merveilles...
Fin ou presque d'une longue saison d'été à parcourir les sommets, à guider chaque jour grimpeuses et grimpeurs émerveillé.e.s, à faire voyager alpinistes curieux et intrépides.
Deux, trois, quatre mois passés à batifoler dans tous les sens, à marcher beaucoup, à sauter la frontière parfois, à changer de vallée chaque jour, à rouler pas mal, à découvrir un nouvel itinéraire sur un sommet pourtant mille fois parcouru, à regrimper exactement là où l'on se trouvaient déjà la veille, à regarder (trop !) la météo, à faire des plans sur la comète et les voir tomber à l'eau, à être imaginative pour poursuivre le soleil toujours !
Un été exclusivement Pyrénéen à enchaîner les journées sur le rocher et les bivouacs sous les étoiles. Vagabonder là haut, redescendre, dormir et manger un peu, se reposer le temps d'une courte nuit et puis repartir de plus belle : tel a été le programme de l'été !
Et puis, rebondir sur chaque tout petit jour sans boulot pour aller rendre visite à quelques belles voies et grandes parois avec les copines, pour bricoler enduit, placo, lambris et compagnie à la maison ou pour fabriquer et remplir des fours de poteries... Un ou deux petits dessins par ci, par là et le planning finissait par définitivement déborder !
Et sinon... dans tout ce tumulte estival, il y eut aussi ce petit kangourou qui, s'installa tranquillement sous mon nombril profitant, chaque jour, de ces spectacles divers et variés...
De plus en plus à l'étroit sous un baudrier, à chaque fois et à voie, un peu plus serré, j'en connais un ou une qui est en train, l'air de rien, de se faire une jolie petite liste de courses Pyrénéennes à moindre frais !
•Vis ma vie de guidette•
Ça vaut peut-être le coup de vous la raconter celle-ci !
Me revoilà sur la voie normale de l'Ossau, accompagnée ce coup-ci de trois gars bien sympas.
Au pied de la deuxième cheminée alors que tout en marchant, j'ai déjà défait mes anneaux de buste et que je suis prête à bondir dans le ressaut suivant, un mec me grille sans même me dire... rien du tout !
Il commence à grimper où j'allais justement aller, je choisis alors une autre ligne en parallèle me disant que je déplacerai ma corde, une fois arrivée en haut, pour que mes clients bénéficient de la ligne la plus simple. Alors que je m'applique à grimper un peu vite et en solo, je l'entends dire :
"Vous savez que c'est interdit aux accompagnatrices ici !"
Je lui réponds poliment mais un peu sèchement que, oui, ça me paraît un peu trop technique comme terrain pour un AMM !
Quelques secondes plus tard, alors que je l'ai dépassé et que je suis revenue plus proche de lui, la corde me tire d'un coup sec vers le bas. Heureusement, je me cramponne fermement au rocher et ça tombe bien car il n'y a aucun point entre le sol et moi et que personne ne m'assure (comme c'est d'ailleurs bien souvent le cas lorsqu'on travaille !)
Je fais un mouvement de plus avant que ma corde ne semble complètement bloquée ce coup-ci. Je regarde en contrebas et je constate que mon cher voisin aplati délibérément ma corde sous son pied, tout en me faisant la morale sur les règles de civisme en montagne.
Je l'écoute d'une oreille et le laisse déblatérer jusqu'à ce qu'il veuille bien me laisser continuer à progresser.
J'atteins le relais avant qu'il me foute par terre pour de bon et assure mes clients lorsqu'il me rejoint et continue de m'expliquer la vie. Je lui réponds que j'ai un peu autre chose à faire que perdre du temps à discuter avec lui.
Il en rajoute encore une petite couche avant de continuer son chemin :
"En plus, vous n'avez que trois personnes à gérer alors que moi, je suis déjà venu ici avec 6 personnes."
"Ah... Vous êtes vous aussi accompagnateur de haute montagne amateur ?"
Aurai-je peut être dû lui répondre
Un été dans les Pyrénées...
Et puis, le soleil a traîné chaque jour un peu plus à se lever, les départs sont restés matinaux mais nous marchions parfois une heure ou deux à la frontale.
Aux petites heures du matin, il fallut désormais enfiler une veste puis deux, il devint nécessaire de se couvrir les oreilles et parfois d'emporter des gants, le froid piquait le nez de bon matin mais le soleil brûlait encore le dos en pleine journée.
Les feuilles des plants de myrtilles ont commencé à peu à peu rougir, les arbres commencèrent doucement à se dévêtir, les marmottes étaient devenues énormes et leurs petits intrépides se laissaient observer sans crainte.
Au fil des semaines, les tâches blanches qui parsemaient les versants disparurent une à une : les névés finirent par tous fondre et les moutons rentrèrent au bercail.
Le débit des énormes cascades se calma à vue d'œil puis les petits cours d'eau s'assèchèrent les uns après les autres. Il devint alors impossible de reremplir sa gourde en chemin et le sac s'en trouva par la même occasion encore un peu plus alourdi...
Ces approches parcoures des dizaines de fois parurent, tour à tour plus courtes ou toujours plus longues suivant la forme du jour, la fatigue accumulée les jours précédents ou le rythme du groupe. J'observais les cairns poussaient, les fleurs fanaient, les sentiers se labourer, certaines parties de pierriers se stabiliser.
Dans le sac, le choix du matériel finit par être sélectionné au plus juste pour ces classiques maintes fois fréquentées... pas un friends, pas un mousqueton de plus que nécessaire !
La liste des itinéraires découverts durant l'été s'allongeait, le nombre de personnes émerveillées que j'avais guidé, grandissait tout autant.
Sur le fil de ces arêtes, sur ces sentiers, dans ces faces, à ces relais, sur ces sommets, désormais, nous étions seul.e.s.
Les réserves d'eau comme de bières diminuaient dans les refuges mais les dortoirs devinrent plus calmes, les petits déjeuners moins bruyants et les gardiens plus relax : le calme retrouvé après la tempête estivale.
En fin d'après midi, il fallut hâter de plus en plus le pas afin de rejoindre la vallée sans ressortir nos loupiotes, la nuit arrivant chaque jour un peu plus tôt, un peu plus vite, un peu plus brutalement.
Les lumières du soir ont alors revêtu quelque chose de particulier, c'était comme plus doux, plus frais, plus calme...
Au bivouac, ça a commencé à cailler et j'ai souvent pensé qu'il était dommage de se geler les pieds toute une nuit alors que de si gros duvets bien garnis en plume dormaient tranquillement à la maison !
Au petit matin, le restant d'eau avait gelé dans la gamelle du réchaud et se remettre en mouvement demanda un peu plus d'énergie qu'habituellement.
À chaque petit coup de mauvais temps, la montagne blanchit alors de manière éphémère puis retrouva sa forme estivale dès les premiers rayons de soleil.
Bientôt au retour, d'une de ces journées là haut, on allumerait le poêle et durant l'une de ces longues soirées, je repenserai à cet été dans les Pyrénées.
Alléééé l'automne... Tu peux débarquer !
Un petit tour au cirque !
Ses plis rocheux tortueux, sa brèche et sa tour, ses dalles et ses cascades, une montagne qui a quasiment retrouvé son calme après la tempête estivale et un petit saupoudrage blanc, accompagné de températures bien fraîches pour ajouter une jolie petite ambiance automnale !
Plan canicule !
Durant les derniers jours de grosse chaleur de l'été, nous avons activé le "plan canicule" :
Réveil matinal, approche au pas de course, quelques dès de melon frais dans un tupperware et une grosse face nord à dévorer !
J'avoue qu'à moitié réveillée, après avoir avalé les quelques 900 mètres de dénivelé en courant, lorsqu'à la sortie de la forêt, la face est apparue, je me demandais encore où pouvait bien passer l'itinéraire le plus logique là dedans !
Et puis de fil en aiguille, de vires en gendarmes, de couloirs en dalles et de cheminées en brèches, le tout en glanant quelques myrtilles ça et là, nous avons pris peu à peu de la hauteur, passant ainsi de l'ombre et de la fraîcheur de cette grande face nord au soleil matinal et au sentier de la voie normale en face Est.
Sommet de l'Ossau, petit goûter de 10h, belle vue et retour à la case départ juste avant les gouttes annoncées à la mi journée !
Voyage dans le passé, balade verticale dans le présent...
Il fut une époque durant laquelle entre deux weekends de grimpe en Espagne, je vagabondais d'école en école pour remplacer ponctuellement ou plus durablement les collègues blessés, malades, fatigués ou parfois tout simplement usés...
Au pied levé, j'improvisais alors le plus souvent, une séance d'Eps ou d'arts visuels ; les journées avec la remplaçante, c'est bien connu : c'est la fiesta !
Les collègues, les élèves, les parents, la directrice, l'inspecteur, les programmes, les évaluations et tout ce tralala... tout ça me semble, aujourd'hui, être tout simplement une autre planète !
Et puis voici qu'un beau jour, un de ces ex collègues m'a contacté... Et si tu m'emmenais grimper ?
Une leçon d'escalade ? Carrément plus dans mes cordes qu'une leçon de français ! Bingo, j'ai dit oui !!
C'était parti pour deux belles journées ensoleillées durant lesquelles j'ai eu la chance de guider Laurent dans deux belles voies à l'Ossau : la Fouquier + la Sud Est classique. Plus de 1100 mètres d'escalade en deux jours, à la fin mon cher ami était au moins aussi content que fatigué !
Au relais, ça discutait de montagnes, de politique, de la vie et un petit peu d'école aussi mais, rassurez vous, pas trop non plus !
La chance sourit parfois aux lève-tard !
La chance sourit parfois aux lève-tard !
Faire une grasse mat' et prendre un p'tit déj au soleil, remplir des gros sacs, se mettre à marcher en début d'après midi, commencer à grimper vers 16h et puis jouer les équilibres sur le fil d'une arête à prendre de la hauteur en tentant de semer une immense mer de nuages qui s'élève et à essayer de rattraper les derniers rayons de soleil tout là haut.
Après quelques heures d'effort, au sommet, il ne reste plus qu'à s'assoir sur un rocher confortable, enfiler une veste ou deux et à ouvrir grands grands grands les yeux : le spectacle peut commencer !
Lumières rasantes du soir qui éclaire le cirque de Gavarnie, soleil qui se couche et disparaît tout pile sur le sommet du Vignemale, lever de lune sur la face nord du Mont Perdu, mer du nuage à perte de vue sur les vallées à nos pieds et la plaine...
Pépite !
lundi 28 juillet 2025
Ordesa para siempre
Il y a ce genre de lieu qui occupe une place privilégiée au creux de votre cœur et il y a ces êtres humains que l'on aime vraiment.
Et puis, il arrive que l'on imagine parfois secrètement qu'entre les deux, une rencontre puisse, un jour, avoir lieu.
On aimerait alors devenir le chef d'orchestre de cet instant rêvé, on voudrait que la partition se déroule sans fausse note pour une mélodie parfaite. Réunir un à un, tous les ingrédients puis laisser la magie opérer... S'effacer en s'installant confortablement dans le rôle du témoin discret d'un coup de foudre en gestation...
Il y a certes des situations où il aurait été plus aisé de jouer l'entre metteuse car il y a des rendez-vous auxquels il est plus exigeant d'assister que d'autres. Il existe des occupations bien plus confortables que de se retrouver comme deux minuscules souris au beau milieu de cette impressionnante paroi, comme deux petites fourmis timides sous cet énorme surplomb, comme deux chamallows au pied de ces gros dévers.
Il y a, c'est certain, des lieux plus hospitaliers et moins déboussolants, il y a des formations géologiques plus communes et moins déroutantes, il y a des itinéraires moins aventureux et des cheminements plus simples à intuiter. Il y a aussi de l'escalade moins physique, moins sérieuse, moins engagée, des voies avec moins de caractère dans lesquelles on s'élance l'esprit plus léger et le cœur moins serré.
Mais y a-t-il un seul autre lieu sur terre que je trouve aussi beau, aussi grandiose... aussi ouf que celui-ci ?
Et ne rêvais-je pas d'une grande, belle et mémorable rencontre ? Ne voulais-je pas présenter à mon amie, ce canyon et ses parois dans toutes leurs splendeurs, dans toutes leurs grandeurs ?
Nos voisins hispaniques comme latinos ont un mot pour symboliser ce genre de rencontres électriques : "un flash !"
Je savais qu'Ordesa tiendrait ses promesses en terme de coup de foudre, je savais aussi qu'Ilona saurait être à la hauteur d'un tel monument.
Il ne restait plus qu'à élire la ligne et s'y jeter à cœur et corps perdu mais à amitié bien nouée !
Là, une certaine responsabilité pesait sur mes épaules : ici, le choix de la voie, n'est pas quelque chose que l'on prend à la légère. Des classiques, il ne m'en reste pas tant à parcourir pour compléter ma collection. Il fallait donc aller piocher dans la pile des classiques un peu dures sachant qu'à Ordesa, rien n'est vraiment à considérer comme facile.
"Sol negro" !
C'est ainsi que nous optons pour "Soleil noir" à la paroi du Libro abierto. Ses 500 mètres de grimpe et son très (trop) grand surplomb à franchir devrait venir ajouter quelques souvenirs épicés à notre stock commun déjà bien plein !
De bon matin, quand le jour se lève et que la paroi apparaît au sortir de la forêt, on fait encore un peu les malines. (Comprenez par là qu'on parle et rigole beaucoup !)
Et puis lorsque l'on se rapproche encore davantage de la paroi jusqu'à la rejoindre et en toucher son pied, on la ramène déjà un peu moins. Cette dernière se redresse tellement qu'on manque de se luxer une cervicale en cherchant à voir son sommet !
Deux racs et demi de friends et même un peu plus sont accrochés à mon baudrier, je me sens... comment dire ? ... plombée mais rassurée !
De grandes boucles en forme d'éclair en plastique fluo pendent à mes oreilles, cela a l'avantage d'alléger l'atmosphère tout en nous donnant un peu de force et cela pourrait nous aider (qui sait ?) à flasher les longueurs !
Quand je quitte le sol, on ne peut pas dire que je sois franchement rassurée mais je suis tellement heureuse d'être de retour ici et d'avoir avec moi la meilleure compagne de cordée que j'ai hâte de découvrir la suite !
Un pas après l'autre, de cube en cube, d'un dièdre à l'autre, mètre après mètre, une traversée par ci et une par là... je suis concentrée sur deux choses et pas beaucoup plus : trouver le bon itinéraire et poser des protections correctes qui me retiendraient en cas de chute, le reste (les prises de mains à trouver, les doigts à coincer dans ces fissures, les blocs à tester, les pieds à poser... ), ça suit naturellement.
Je ne peux m'empêcher d'imaginer les premiers ascensionnistes naviguant à vue dans cet immensité de blocs surplombants.
Quelle audace !
Tout en bas, Ilo m'encourage de temps en temps, c'est réconfortant d'entendre sa voix. Nous nous retrouvons toutes les 45 minutes à 1 heure, à un relais, le temps de refaire passer d'un baudrier à l'autre ces kilos de matériel métallique, d'échanger quelques craintes et paroles rassurantes mais aussi une blague ou deux et trois éclats de rire.
Doucement mais sûrement, nous prenons de la hauteur. Quel gaz !
Quelques longueurs traversantes et toutes déversantes rendent à présent toute retraite si ce n'est impossible, du moins très complexe.
La sortie, c'est vers le haut ! On le sait mais n'empêche que je culpabilise quand même un peu d'entraîner avec moi quelqu'un dans un tel guet apens !
Longueur après longueur, nous rejoignons le grand toit. Grande ambiance et morceau de choix, je laisse la place de première de cordée à Ilona qui s'en sort à merveille. Elle nous artife tout ça en quelques minutes et, ni vu ni connu, nous voici au dessus de cet obstacle naturel qui nous barrait le passage.
La suite n'est pas plus simple techniquement mais on sait qu'à présent chaque longueur nous rapproche davantage du sommet. Cela fait maintenant pas loin d'une dizaine d'heures que nous sommes pendues dans nos baudriers aggripées à cette immense paroi. Le stock de Dragibus a considérablement baissé et notre niveau d'énergie commence doucement à suivre la même pente.
Nous voici désormais dans le vif du sujet ! Pendues sur nos petits bras, du gaz de tous côtés... Ordesa, c'est vraiment ça !
Le meilleur pour la fin, la longueur clé pointe son nez : un 6c bien musclé et pas mal aventureux nous permet de déboucher sur une vaste vire en contrebas du ressaut sommital. Ce sont presque les vacances mais pas tout à fait encore !
Je repasse devant pour trouver et grimper la ligne de faiblesse qui nous permettra de bel et bien nous échapper d'ici.
Quelques minutes plus tard, je débouche sur les terrasses herbeuses parsemées d'Edelweiss : cette fois, c'est gagné !
Alors que je ravale la corde pour faire venir ma seconde de cordée, tout mon corps peut se détendre enfin et prendre le temps d'apprécier.
Je crois qu'ici tout me plaît. J'adore ces paysages magnifiques tout autour et l'aventure véritable qu'offrent ces grandes murailles calcaires. J'aime ce style de grimpe à la fois physique, aventureux et engagé, j'aime évoluer dans ces immenses et magnifiques murs où gris et orangé s'entremêlent, où ces cubes, grands commes des autos sont empilés dans un équilibre précaire et où déchiffrer l'itinéraire le plus logique s'apparente parfois à un vrai jeu de piste !
Je crois que j'aime réellement tout ça mais j'ai aussi bien conscience d'une chose : ici le moindre imprévu peut vite devenir problématique. Une erreur d'itinéraire, une retraite difficile, un bloc qui s'arrache, une mauvaise chute et une journée de rêve comme aujourd'hui peut bien vite virer au cauchemar.
Aussi, il s'agit à présent de savourer la chance que nous avons de nous être faufilées jusqu'ici. Un moment particulièrement délicieux dans ce genre d'aventure, c'est aussi le moment précis où de retour à l'horizontale, tout s'arrête.
Quelle joie mêlée d'une bonne dose de soulagement ! Cet instant où règne la satisfaction de s'être sauvé soi-même du piège dans lequel on s'était volontairement fourré : nous voilà alors durant quelques minutes les deux filles les plus heureuses de l'univers !
Après quelques années d'absence et après avoir découvert des paysages magiques aux quatre coins du monde, j'aurais voulu être toujours éblouie par la beauté d'Ordesa, ce fut le cas. J'espérais l'aventure au rendez-vous, elle existait toujours ici, j'espérais que les Edelweiss seraient en fleurs là haut, ils l'étaient et aussi que les lumières du soir viendraient sublimer encore davantage le paysage, comme nous n'avons pas été des fusées, ce fut le cas !
Et puis je rêvais de voir de mes propres yeux, cette étincelle devenir incendie. Après ces heures d'effort, un regard qui pétille et un sourire illuminer son visage tout entier. Je su alors que la magie avait opéré, elle me regarda et dit :
"C'est vraiment fou ici ! Merci !"
Alors, je souris simplement et mes yeux se mirent à briller de plus belle.
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